Encore et toujours quelque chose à faire...! [libre]

Il faisait froid, tôt ce matin. Le soleil n'étant pas encore levée, l'air du matin était gelée. Curieux pour une matinée d'été... Nat c'était vêtu en conséquence: tout d'abord, ses cheveux n'était toujours pas coiffé. M'enfin ça ne changera jamais ça... Ensuite, il avait bien évidement pour ne pas attraper froid un gros col vert qu'il qualifiait "d'écharpe" (voir signature), dès qu'il a l'occasion de le porter il le porte. Tout simplement parce c'est ses parents qui lui ont offert plus jeune et qu'il y tient particulièrement... Pour ce qui est du reste, il avait un pull rayé noir et gris foncé, qui lui allait parfaitement bien. Puis, un pantalon souple et noir, avec de simples converses noir et blanche a lacet blanc. Simplicité, discretion, deux choses que Nat avait acquis depuis bien des années. Enfin... Plutôt depuis l'arrivée du Maire et de ses acolytes. Les Hanrans !

Il n'était pas resté au lit. Traîner dans le lit comme ça, malgré la présence de Mads ne le réjouissait pas trop.

L’étudiant profitait des parcs de Tenyaku, endroit qu'il aimait beaucoup, créant dans l'air une fumée blanche et légère à chaque expirations. Légère, oui, c'est comme cela que se sentait notre ami ce matin. Il n'était pas énergique, ni d'humeur excessivement bonne, mais ce matin, l'air froid, le calme, ses chaussures frôlant les feuillages, le bruit de la brise dans les branches... Tout cela la faisait se sentir calme et serein. Après avoir marcher dans la rosée du matin, pendant de longues minutes de silences, il progressa plus dans le centre ville, et, passa devant la banque.

Il s'arrêta alors soudainement. Les mains dans les poches. La tête qui était fourrée dans son morceau de tissu verdâtre sortie immédiatement. Et il se souvint à regret qu'il fallait qu'il y passe pour x raisons... Des papiers à rendre, des trucs à signer... La paperasse habituelle ! Il rentra donc d'un pas nonchalant vers leur studio. Il traînait même un peu beaucoup des pieds, car l'idée seule de devoir passer à la banque l'énervait. Il était déjà pas de bonne humeur... Cela n'arrangea rien. Alors qu'il était à mi-chemin, il s'arrêta.
Il regarda plissa un peu les yeux. Et aperçu une autre personne au loin. Ça démarche ne lui était pas inconnue, c'est pour cela qu'il s'arrêta.

Pour éviter d'attirer l'attention de la personne non loin, il remit sa tête dans son écharpe. Remit les mains dans les poches. Reprit la route tête baissée. De toutes façons il repasserait dans pas longtemps avec un sac sur le dos remplit de toute la paperasse, attendant l'ouverture de la banque pour être le premier servit.

Ils dormaient côte-à-côte. Elle lui tenait le bras, lui blottit contre elle, ils dormaient à poings fermés.
Le chalet dans lequel il étaient n'était pas très grand. Six personnes grand maximum !
Dehors il y avait de l'herbe bien verte, avec une flore présente mais pas trop abondante. La faune elle était grande, principalement constituée de petits insectes. Volatils la plus part du temps !
Il y avait aussi un léger vent chaud, qui en faisant vibrer les feuilles des arbres et de toutes sortes de plantes, produisait un son tellement agréab
le... Les petits oiseaux avec leur battement d'ailes en faisait tout autant.
Sur la petite terrasse extérieur, il y avait aussi une table en bois avec dessus cette fleur qu'il lui fit apparaître dans le métro... Cette datura blanche unique...

Elle se sépara doucement de lui, avec un léger regret, sortit, ouvrit à grands bras les portes, et inspira à grandes inspirations l'air plus ou moins chaud, mais plus pur que jamais qui se dérobait devant elle... Comme ça, gratuitement...
Elle s'assit donc doucement autour de la table en bois, s'approcha de la fleur et respira son odeur à son tour... Pensant à lui...
Soudainement son visage prit une autre allure. Elle eut le regard vide, qui ne regardait plus la fleur mais quelque chose de flou au loin.
Ses mains se crispèrent. Elle rentra dans la maison, ou plutôt le chalet, avec une précipitation certaine.
Le souffle pas encore court, elle ouvrit bruyamment la porte de le chambre, aperçu les cheveux verdâtres qu'elle connaissait bien et. . .

Lyvie n'avait pas le sommeil tranquille cette nuit là... Elle respirait vite, puis normalement... Et recommençait sans arrêts ! Pendant combien de temps...? La nuit toute entière ! Enfin... Il fallait voir l'heure qu'il était..!
Quand elle se réveilla en sursaut. Les yeux vides. Regardant au loin quelque chose de flou. La couette en bataille sur elle, Lyvie était sur-élevée grâce à ses bras tendus. La bouche légèrement ouverte, là elle n'avait plus une respiration saccadée mais le souffle tout simplement court. Elle se replia un peu sur elle même car une douleur indescriptible, indéfinissable, inimaginable ! germait en elle.

*Non ce n'est pas possible. Je n'ai pas rêvé de lui, c'est Pas POSSIBLE !
Soit je me réveil maintenant réellement, soit je le suis déjà <>___<>. Vérifions.*

Il était visiblement tôt, très tôt le matin. La lune était encore visible, le soleil non. Mais il éclairait déjà parfaitement bien la surface de la Terre. Elle dévala sa grande maison sombre. Sombre car elle ne prit pas le temps d'allumer la lumière, ou d'ouvrir un ou deux volets...
Elle était très simplement vêtu pour la nuit. Elle était donc en... "petite tenue"
Les cheveux toujours dans leur "désordre ordonné" étaient quand même plus désordonné ce matin là...
Elle se changea vite fait, histoire de remettre sa jupe aussi courte que son mini short, les deux petits hauts, ouvrit la grande porte de chez elle, sortit et la ferma violemment ayant bien prit ses clefs pour rentrer... Hum hum...

Mais pourquoi ?!!!

Elle voulait être sur de ne plus rêver... Se pincer ne suffit pas non ! Enfin dehors, et malgré l'heure... Plus que matinale, elle aperçu après avoir marché quelque minutes déjà se rapprochant encore plus du coeur de la ville, une silhouette qui marchait hum... Quelque peu nonchalamment, les mains dans les poches, la tête dans un morceau de tissu... Trottinant vers elle, elle reconnue certain traits de cette personne en s'en approchant... Ces formes lui étant familière, cela ne l'arrêta pas, et elle fonça d'avantage. Oui oui oui !!! Elle voulait s'adresser à quelqu'un pour être sur que tout cela n'était que rêve et... Illusions !!! N'allait-elle... Pas trop loin ?
Allez savoir...
De plus en plus proche de la personne le moins furtivement possible, ne faisant aucune surprise et affichant bien qu'elle comptait lui adresser la parole, elle ne savait tout de même pas à qui elle allait avoir à faire... Maiiiis ! Peu lui importait... Elle voulait juste que tout cela s'arrête...
Que ce soit un Hanran, un Heiwa, un Senta, elle s'en fichait !!!!!!

Il fallait qu'elle soit sur d'elle et qu'elle ne rêve pas. Mais rêve... J'abuse peut-être trop de ce mot depuis le début... Comment peut-on rêver d'une personne après seulement quelques minutes de rencontre dans un métro, ayant à penne fait connaissance, et n'ayant 0 lien ?!!!
Je vais donc arrêter d'utiliser ce mot. Car ici, désolée Fran mais il faut bien le dire... Il s'agit plus d'un cauchemars que d'autre chose...!
Au plus grand des malheurs de notre chère Lyvie, en s'approchant de la silhouette, celle-ci lui devint de pluuuus en pluuus familière... Elle prit légèrement peur et son pas fut moins enthousiaste... Mais ce n'est pas pour si peu qu'elle n'allait pas l'interpeller. Sauf si la personne en question faisait mine de l'ignorer ?!

Mais pourquoi tout ça ? Cette nuit là ? Ne sachant plus quoi penser... Quoi espérer, quoi... Imaginer ?
Elle s'approcha...

Un pas rapide et lourd. Un souffle court. De l'anxiété ? De l'inquiétude ? Nat n'en savait rien. Mais il ne voulait vraiment pas s'arrêter... L'inconnu maintenant proche de lui n'allait probablement plus tarder à l'interpeller.
Il fit effectivement mine de ne pas entendre la personne manifestement en détresse. Quelle idée de se lever tôt le matin après tout... Lui avait presque une bonne raison. Mais celle de l'autre ? Pour venir déranger un passant... La raison devait être plus... Importante ? Qui sait.

Lorsque le souffle de l'inconnu fut trop proche. Nat ne put marcher plus longtemps comme ça. Il se retourna d'un coup sec. Se qui stoppa l'inconnue... Connue. Et lui même. Lui sortit immédiatement la tête de son écharpe. Bouche-bée il vit clairement Lyvie. Sa cousine tant appréciée. Anxieuse, inquiète. Il y avait donc quelque chose... La seule chose que Nat espère pour Lyvie, c'est qu'elle n'ait pas fait exprès de le chercher lui. Pour une fois qu'il aurait préféré être seul.

Alors qu'elle essayait de reprendre son souffle, Nat n'avait toujours rien dit. L'air toujours aussi frai, la fumée qu'expirait Lyvie n'étais pas aussi calme que celle de Nat, si on peut la qualifier de calme. Elle était lourde et abondante. Le soleil commençait tout juste à se montrer. Comme quoi le temps passait... Il avait tant l'air sur arrêt pourtant. A ce moment là, Nat aurait mit ça main à couper que la Terre s'arrêtait de tourner. Mais non... La Terre tournait bel et bien, comme toujours.

"-Lyvie ?"

Elle posa sa main sur son épaule comme pour mieux reprendre son souffle. Le jeune étudiant ne savait plus ou se mettre. Ses mains étaient sorties mais, inutiles.
Quand tout à coup, elle s’agrippa complètement à lui. Là s'était plus pour ne pas tomber ? Il ne savait toujours rien. Il la soutint donc comme il put. Il l'aida à marcher et rentrer chez elle. Oui il allait rester avec elle, ceci était une évidence. Elle réussit à lui indiquer où les clefs étaient rangées. Il ouvrit la porte, la mena jusqu'à sa chambre sous ses indications.
Il l'allongea, lui apporta tout ce qui pourrait lui être utile pour parler, et puis pour son bien donc bah... Papier crayon, au cas ou, verre d'eau etc etc...
Au passage il entrouvrit les volets pour que la lumière qui rentre soit naturelle et pas électrique. C'est toujours mieux...

Elle n'avait toujours rien dit, mais n'allait pas bien. Oui c'est débile --'... Comment pourrait-elle aller bien vu la tête qu'elle tire ?! Lui prit une chaise, se mit près d'elle est attendit qu'elle parle avant de répondre quoi que se soit. Il se savait pas si la ramener chez elle était la meilleur chose à faire... Mais chez lui le lit était prit alors bon... C'est toujours mieux que sur un banc !