La vengeance est un plat qui se mange froid. (Et se boit brûlant) [LIBRE]

J'avais beau siroter un café noir, brûlant, sans sucre, ni lait, d'une manière des plus calmes et reposées, dans ma tête, la tempête, que dis-je? la tornade faisait rage. L'irruption volcanique, même! Si on y portait attention, on aurait pu voir mes doigts tremblants de colère portés ma tasse à mes lèvres. Je gardai obstinément mes yeux bleu clairs tout droit, sans vraiment y voir quelque chose. Ma langue fut brûlée par le café, mais je n'en pris même pas conscience. Moi qui suis si observatrice habituellement, voilà que j'étais aussi aveugle qu'une taupe aux évènements autour de moi. J'emmerdais profondément mon patron et je menais ma propre petite grève de journalisme.

Je reposai doucement ma tasse, poussant un profond soupir, posant mon menton dans ma paume, découragée.

- T'as aucune conviction, ma pauvre..., soufflai-je à moi-même.

Évidement, je ne pouvais pas arrêter comme ça, simplement parce que j'étais furieuse contre mon boss. Écrire, reporter et instruire la population était plus qu'un métier et une source de revenus pour moi! C'était carrément ma raison de vivre!

- Je suis pathétique, marmonnai-je en regardant ma tasse d'un regard noir.

Nouveau soupir. Je m'accôtai au dossier de la chaise, écoutant d'une oreille distraire les voitures roulées, les piétons discuter, la ville respirer, s'étouffer, s'animer. La terrasse du p'tit café était idéale pour être témoin de ce spectacle peu passionnant de la vie de tous les jours. Enfin, pour ceux qui ne savent pas écouter ni voir, il n'y avait là rien de bien palpitant, mais pour les gens comme moi... Ce n'était qu'aventures, ragots et coups d'états.

Je glissai mes doigts dans mes cheveux pâles en pensant aux mots ''coups d'états''. Bon sang, quoi. J'étais pas foutue de tomber sur un patron réglo. Bon, j'avais toujours eu le plus grand respect pour lui, mais depuis qu'il se faisait grassement payer par les...H, je n'avais plus aucune pensées respectueuses à son sujet. Non, ce n'était qu'insultes et injures, ce qui revenait principalement au même. Et moi, je n'étais qu'un vulgaire pion dans son petit jeu d'argent, sensé obéir sagement.

- Saleté...! T'en mieux si tu m'as viré! J'EN AI RIEN A FOUTRE EN FAITE!

Tien, pourquoi on me regarde bizarrement, tout d'un coup? Mais fichez-moi la paix, vous me le direz comment vous réagirez quand vous vous ferez virer. J'aimerais bien voir ça. De toute façon, il est rien sans moi.... Tss. Il va voir, oh oui, il va voir...

Plongé dans mes sombres pensées, je n'avais pas vu la personne qui s'était approchée, sûrement pour s'assurer de mon état psychologique...

Les gens partaient à leur boulot. Chacun de leur côté... Prenant le métro ou bien un transport en commun. Ou encore une voiture, un vélo, à pied. Ils y allaient. Quelle était donc leur détermination ? Gagner de l'argent ? Monter un plan contre les Hanrans ? Les Heiwas ? Les sentas ?
La ville entière tant que vous y êtes !
Ce matin là n'était pas un matin comme les autres. Pourquoi ? Qu'est-ce-que j'en sais moi...

Ah... Peut-être que c'est parce que notre cher étudiant n'a pas cours ? Ceci est fort possible. Mais cela était-il vraiment la seule chose qui prouvait que ce matin sortait du commun ? A coups sûrs: non.
Bon alors. Qu'avait donc ce matin de si particulier ? Nat allait chercher du boulot.
WOW ! Oui la on ne peut plus parler de matin, journée, ordinaire ! Ceci était... Du surréalisme ? S'ajoutait à cela quelque chose d'exceptionnel... Nat réfléchissait. Mais il faudrait carrément que la Terre elle même arrête de tourner !!! Il allait trop loin là ! Il en faisait bien trop de bon matin !

Mads étant partie, il alla chercher le journal qui était dans la boîte aux lettres juste devant leur studio. Il prit la première offre.
Chance ou mal chance ? Ceci tombait sur un post dans une boîte de journalisme. Nat faisait des études d'histoire. Donc ? Bon ou pas de prendre ça ?
Il feuilleta les autres annonces, et tomba parfois sur des trucs mais terrifiant ! Le plus raisonnable restait le petit job d'assistant dans la boîte de journalisme... Il eut de la chance de tomber dessus du coup. Car aujourd'hui était le dernier jour du recrutement. Si personne ne se présentait, l'agence se serai débrouillée sans. Mais notre étudiant avait manifestement besoin d'un job pour payer le loyer. Ceci lui était donc indispensable. Il allait falloir s'y coller !
Et puis... L'assistance... Il y connaissait quoi lui ? NADA !
Il apprendrait, découvrirait, donc sur le tas comme on dit !

Il alla vite fait prendre une petite douche. Oui parce qu'avant un entretient du genre, il vaut mieux sentir bon, être bien coiffé, habillé. Respirer l'air frai quoi !!!
Op op op, il fut sous la douche. Vraiment pas un matin comme les autres... Car à la fois, tout allait bien, et tout allait mal. Il était alors trempé, et en prenant son gel douche, il se rendit compte qu'il était vide. Plus rien. Même pas une goutte ! Et le shampoing ? N'en parlons pas... Vaut mieux pour lui. L'eau était soit trop chaude soit trop froide. Mais oh lala ! Bon. Continuons. Il sorti donc très vite prendre un nouveau gel douche. Mais ne fit pas attention à sa serviette et eut encore une surprise en sortant... Tout ce qui se passait ce matin là laissait à croire qu'il allait être en retard !!!
Malheur ! Pour un premier jour. Un entretient surtout. Être en retard... Ceci ne se faisait plus de nos jours ! L'heure c'est l'heure !

Bref. Il fut ENFIN sorti de sa douche. Il alla pour s'habiller. Il prit donc soin de prendre une belle chemise, dans les tons... Bleu ciel pour aller avec ses yeux. Pas de cravate. Hum... Non pas envie. Puis pantalon, ceinture, veste, chaussettes, chau-... Chaussettes ? Mais mais mais ?
SURPRISE ! Il n'avait plus de chaussettes en bon état ! Bon des chaussettes... Cela ne se voit pas. MAIS ! C'est important pour le confort de "l'utilisateur" ? Elles étaient indispensables. En bon état cela serai... Encore mieux !
Il trouva une paire potable... Mais elle était verte ! Non non non. S'il voulait avoir la classe, de la tête aux pieds, il fallait des chaussettes noires !
Il fouilla leur mini studio dans tous les combles qu'il y avait (1 voir 2 ! De quelques centimètres carrés =D !), il trouva LA paire qu'il lui fallait !
Haaaa ! Satisfait il l'enfila avec délicatesse...
Bon ! Maintenant les chaussures ! Aucun problème pour ça !

Il était maintenant temps de manger un truc. Il se prit donc en main, comme d'habitude quoi... Et prit un café, des tartines grillées, puis bien beurrées.
Attention attention ?! Allait-il se tâcher ?!!!
MIRACLE ! Ceci n'arriva pas !!
Il put donc se débarbouiller en vitesse, se coiffer comme il le fallait, puis, il partit.
Là il était temps quand même !

Bon ! Et bien le voilà dehors ça y est enfin ! Il avait sur lui tout ce qu'il fallait pour l'entretient.
Alors qu'il fit s'arrêter le taxi qui passait devant lui, il monta et indiqua sa destination.
Lorsqu'il vit le compteur débiter débiter débiter débiter sans s'arrêter visiblement ! Il demanda au chauffeur de s'arrêter avant ! Paya avec tout ce qu'il avait sur lui. Tout juste suffisant !
Il descendit et préféra finir à pieds. Ce n'était plus très loin, et puis cela lui remettrait les idées en place.
Autrement dit: PARFAIT !
Deuxième chose bien dans ce matin si tordu...!

Alors que le nom de l'agence était de plus en plus gros, il passa enfin le seuil de cette immense immeuble. Etant né ici, il l'avait toujours aperçu. Et se disait petit "Quand je serai grand je travaillerai tout en haut maman !"... Tu parles... De toute façon ! On arrive jamais à atteindre ses buts. Enfin... C'est du moins ce que pense Nat, probablement pas son manque de détermination. Bon ! Il y était maintenant ! Il ne va peut-être pas travailler tout en haut, mais il va y travailler ! Bon début nan ? Mais si mais si...

Il entra. Et il dévisagea toutes les salles qu'il put voir. Il regardait tout de haut en bas. Surprit de l'immensité du bâtiment. Il ne s'attendait pas à ça c'est sûr !
Allant s'adresser à l'accueil, la dame qui était donc la standardiste de cette immense entreprise lui indiqua la personne qu'il devait rencontrer. Elle n'était pas au rez de chausser...!
Encore et toujours cette question: Chance ou malchance ?
Va-t-il devoir prendre les escaliers ou l’ascenseur ? Question débile je sais...
Lorsqu'il apprit qu'il fallait qu'il monte au dernier étage, il hurla de joie intérieurement. Puis, demanda immédiatement s'il y avait un ascenseur !
CHANCE !
Il y en avait un !!!

Il bondit dedans et monta. L'ascenseur mit un temps fous à arriver jusqu'en haut ! Oui oui oui ! Ce n'était pas un petit quelque chose ! Il y eut le petit bruit de cloche très agréable, avec la petite secousse qui redonne envie de prendre l'ascenseur pour avoir la sensation de nouveau. Les portes s'ouvrirent. Il sortit. Toujours aussi émerveillé que lorsqu'il passa le palier, bouche-bée, il admira. Tout ici était transparent. Tout le monde voyait ce que faisait tout le monde. Magnifique ? Ou malheureux ?
Bon il est temps d'arrêter avec ces questions !!!

Il regarda tout à la fois. N'oubliant pas de jeter un petit coup d'oeil sur le papier que lui donna la standardiste pour savoir où il devait aller. Sans se perdre si possible.
Il ne se perdit pas ! GENIAL ! Et arriva au bureau indiqué.
Il vit qu'il y avait déjà une sorte de réunion, et espéra qu'il n'ait pas de concourants.
Visiblement, aucune personne présente semblait nouvelle et aussi perdue que lui l'était en ce moment. Ce qui le rassura indirectement puisqu'il était sûr d'avoir le post ? A voir. Il n'avait pas encore passé l'entretient... Il n'en savait encore absolument rien !!!

Effectivement, même au dernier étage on entendait parfaitement bien la route. Les voitures. Les conversations indiscrètes. Les coups de klaxons incessants prenant la tête...
Il y avait par là une machine à café.
Nat tourna dans tous les sens. Il vit dans un bureau aussi vitré que les autres, une dame, une femme pardon, qui n'allait pas vraiment bien. M'enfin il n'en savait rien ! C'est juste l'impression qu'il avait !
Alors qu'elle marmonnait toute seule visiblement, il aperçu le même gobelet que ceux que proposait la machine à café. Il ne savait pas quoi penser alors ne pensa pas. Plutôt une bonne idée ! Nat aurait-il réfléchie pas un excès d'intelligence soudain ? Oui je sais... Beaucoup de répétition. Tant pis !

Notre jeune étudiant cherchait les numéros des bureaux. Numéros qu'il ne trouva pas. Est-ce-qu'il y en avait Hein ?! La dame de l'accueil se moquait-elle de lui ?! Par son look ? Sa tête ? Ses chaussettes ?!
Bref...
La moitié de l'étage était en réunion. Seule, la femme aux cheveux blondit par les petits rayons du soleil qui rentraient dans son bureau paraissait avoir envie que quelque chose lui arrive.
Nat se senti alors d'attaque pour faire quelque chose pour elle !

Il toqua, mais elle ne réagit pas. L'avait-elle seulement entendu ? Visiblement non... Tant pis ! Il l'aurait par surprise ! Encore plus drôle non ? Non peut-être pas... m'enfin il rentra quand même.
Et, s'approchant doucement, et discrètement, il eut l'impression qu'elle fit exprès de ne pas l'entendre. Tant pis ! Ce n'est pas ça qui allait l'arrêter tout de même !
Alors il s'approcha encore et encore.
Jusqu'à poser sa question à lui.

"-Bonjour. Excusez-moi du dérangement. Je voulais juste savoir où faut-il aller pour le post d'assistance que propose votre agence de journalisme ?"

Sa voix grave, douce et apaisante donnait toujours envie de l'écouter jusqu'au bout... Espérant qu'ici cela fasse le même effet ! C'était mal parti je crois...
A voir. La réaction de la jolie dame serait-elle... Agressive ? Passive ? Existante !? Personne ne savait...

Petit nat. Je suis pas dans mon bureau, je suis au restau... Roh la la. Je vais y répondre quand même, en faisant comme si tu ne t'étais pas trompé o_o Attend, j'ai mieux....

___________________________

Comme la vie réservait d'étrange surprise, parfois. Mes yeux bleu comme le ciel s'étaient levés, pour se poser sur... nul autre que le mec que j'avais croisé juste avant mon renvoie! Je restai d'abord immobile, figée dans une expression de surprise ahuris, puis repris contenance en lui indiquant de s'assoie avec un signe du menton et un regard impétueux.

"-Bonjour. Excusez-moi du dérangement. Je voulais juste savoir où faut-il aller pour le post d'assistance que propose votre agence de journalisme ?"

C'était ce qu'il m'avait dit, alors que j'étais dans la salle de réunion, à entendre que mon boss en aie finit avec sa paperasse. Il était entré, je l'avais observé du coin de l'oeil, les mains posées sur mon gobelet de café en carton, déjà vide, et il m'avait demandé l'endroit ou on employait les recrues. Derrière lui, j'avais vu alors mon patron, un homme assez fort de corpulence, aux cheveux bruns foncés, une barbe rejoignant ses favoris fournis, un sourire chaleureux accroché à ses lèvres ( CE SALE HYPOCRITE). Je m'étais donc levée, souriant brièvement aux jeune homme blond, lui montrant de la main un écriteau sur la porte d'en face, qui indiquait exactement ce qu'il cherchait. Puis je suivis mon patron en silence, alors qu'il se mettait à raconter n'importe quoi sur la température. Une demie-heure plus tard, je claquais plus fort de nécessaire la porte de son bureau, marchant à grand pas pour sortir de ce lieux qui m'offrait autrefois réconfort et bonheur. Je m'étais réfugiée au café à quelques rues de la bâtisse imposante, ruminant mes sombres pensées au-dessus d'un café plus très brûlant et le jeune homme de toute à l'heure apparaissait à nouveau devant moi.

Sans plus de cérémonie, je repoussai un peu plus loin mon café et m'approchai de lui, alors qu'il s'était assis en face de moi.

- Alors, dis-je, sans la moindre trace de sourire, avez-vous été embauché ?

Je le regardai dans les yeux, l'évaluant silencieusement du regard puis tendis soudainement la main, un petit sourire flottant sur mes lèvres :

- Je m'appelle Circée Yukiko. Je viens d'être remerciée de cette même compagnie à laquelle vous venez de vous présenter...

Cette situation était beaucoup trop ironique et absurde pour ne pas me faire sourire. Pourquoi pleurer sur mon sort? Je pouvais toujours écrire pour un autre, n'est-ce pas?

Le jeune et élégant homme fut frustré de la non réponse de la jeune et élégante fille... Il n'eut droit qu'à un signe de tête... Décevant. Très décevant. Tant pis. Il se rattraperai. Mais comment ? Vous verrez...
Il alla donc à son entretien qui lui se passa à merveille. Pas la peine d'épiloguer dessus, il eut le post, car fut le seul à se proposer. Tout content de lui il demanda quand même de l'aide pour sortir de ce labyrinthe.

Arrivé en bas, il sorti jovial. Le sourire jusqu'aux oreilles. Dit poliment au revoir à la standardiste et dévala les petites marches soyeuses, que les agents d'entretiens frottaient tout le temps, qui régnaient devant l'immense immeuble transparent.
Il se hâta de traverser le trottoir et eut une faim de loup. Chance pour lui, un petit café se trouvait à quelques petites rues du grand bâtiment. Il marchait vite ! L'adrénaline les amis ! L'adrénaline ! Attendez cela se comprend ! Il a eu un post, il a faim, il y a un café devant lui... FIRE !

Plus il s'approchait de la petite bâtisse, plus l'odeur l'alléchait... Gourmand qu'il était ! Il entra vite, et, il se stoppa net.
La femme qui le renseigna quelques minutes au part avant...
Il s'assit en face d'elle.

- Alors, dis-je, sans la moindre trace de sourire, avez-vous été embauché ?

- Je m'appelle Circée Yukiko. Je viens d'être remerciée de cette même compagnie à laquelle vous venez de vous présenter...

Il la regardait presque pareil qu'elle. Un petit sourire aux lèvres. Puisqu'il ne s'agissait pas du même travail qu'elle. Elle avait des idées en tête. Mais pas les bonnes !

-Bon alors, il vous faut savoir que je ne vais être que stagiaire, et que mon boulot sera d'écrire de simples petits texte...

Je fronçai légèrement les sourcils. L'avait-il fait exprès? Pourquoi ne s'était-il pas présenté?

-Bon alors, il vous faut savoir que je ne vais être que stagiaire, et que mon boulot sera d'écrire de simples petits texte...

- Tout de même, vous ne pouviez pas vous attendre vraiment à plus... Et puis, comme je le dis toujours, il faut commencer quelques part.

C'était faux ça. J'avais jamais dit ça de ma vie. Pour cacher l'auto-agacement que je me créais, je bu d'une traite mon café puis reposai doucement ma tasse dans la soucupe. Je repoussai lentement le tout un peu plus loin, accôtai mes coudes sur la table bistro et croisai les mains sous mon menton, le fixant de mes yeux bleus. Les gens dans la rue aurait pu croire à une quelconque parenté entre lui et moi, mais il en était tout autre. Puis, souriant en pensant à l'embarras dans lequel je devais le mettre, je baissai le regard.

- Rappelez-moi votre nom...?

Mais avant même qu'Il ait pu ouvrir la bouche, de grands éclats et des cris fusèrent trop près de nous. Je me levai subitement et l'instant plus tard, la table devant laquelle nous étions assis fut renversée, comme tant d'autres, ma tasse vide explosant au sol. Une manifestation de la part des ''rouges''? J'eu un regard dégoûté pour ceux qui créaient tout ce chambardement dans ce matin tranquille où on m'avait remercié, puis me figeai. *Oh merde... C'est pas bon, ça* Résistant à l'envie de sortir un calepin et noter ce que je voyais, je me mis à battre en retraite, reculant lentement vers le restarant qui fermait précipitemment ses portes. Ces cons s'en prenaient à tous ceux qui ne pensaient pas comme eux. Avec un peu de chance, étant une Senta, j'allais pouvoir m'en sortir... Mais pour le jeune blond qui s'était assis en face de moi, il n'aurait peut-être pas autant de chance.... Soudain, une brute me repéra. À voir son sourire groguenard, il avait bien des idées (et quelles idées!) en tête. Il s'approcha et s'imposa de toute sa grandeur et sa largeur dans mon champ de vision.

- Alors, ma jolie, dis moi que tu penses pas comme nous...

*Gros dégueulasse, va te faire foutre!*

- Tss... Faut pas rêver! Non, fous-moi la paix, j'suis une Senta!

Je me dégageai sèchement de la main qui s'était posée sur mon bras et réussit à me postai près du nouveau stagiaire dans la firme qui m'avait mis à la porte.

- Et toi, mon p'tit gars?, dit-il, beaucoup moins souriant, cette fois.
- Il est avec moi, lançai-je, férocement.

Cette fois, par contre, j'eu beaucoup moins de chance. D'autres mecs s'approchaient de nous, n'ayant plus aucune victime dans les environs. Je n'entendais même pas les girophares de la police... Elle devait être corrompue, elle aussi... Saloperie!

Alors qu'elle reposait sa tasse, le jeune étudiant se permis de répondre.

-Mais euh... C'est un petit job hein. Je ne compte pas devenir journaliste. Loin de là ! J'ai simplement besoin d'argent, et c'est le seul moyen que j'ai trouvé...

Dit-il toussotant un peu... Histoire de dire qu'il n'avait pas beaucoup cherché non plus !!!
Puis, un petit silence s'installa entre eux. Malheureusement, oui malheureusement, il laissa la place à un brouhaha incroyable. Des Hanrans visiblement étaient venu saccager le petit bistro dans lequel ces deux là se trouvaient. Ils voulaient la population de leur côté... Pour changer...
A peine eut-elle posée la question qu'elle désirait, ils renversèrent leur petite "table".
Cherchant donc la sortie en vivement, la femme dont Nat ne savait manifestement rien fut interpellée par ces hommes insolents et puants. Ils avaient donc, trop bu ! Pour changer encore une fois...!
Il l'attrapa ainsi par le bras pour bien se faire comprendre, portant des propos déplacés. Complètement, littéralement EXTRÊMEMENT ! Déplacés.
Visiblement la journaliste, ex-journaliste ? Ne se laissa pas faire. Et si elle l'avait fait, lui serait intervenu.
Le magnifique bleu des yeux de la jeune femme perdit sa brillance. Le jeune homme s'étant perdu dedans peu avant, il était bien capable de dire à quel point ce bleu était rare, unique.

Les hommes s'adressèrent à lui par la suite...

Nat ne répondit pas, laissant la jeune femme faire. Il savait qu'un geste, un bruit de trop, une odeur, laisserait aux Hanrans la possibilité de savoir qu'il était un Heiwa.
Pour faire juste plus diversion, il prit la journaliste par la main et parti avec elle sans rien ajouter de plus.
Espérons qu'ils ne les suivent pas...

Il n'avait rien dit. Le jeune homme que je protégeais n'avait pas prononcé le moindre mot... Soudain, je m'étais figée, frappé d'horreur. Était-il... cela se pouvait-il qu'il soit... un Hanra? Mais à peine avais-je formulé la phrase dans mon esprit qu'il me prit le bras et me tira hors de la terrasse. Je m'étais laissée faire. Les abrutis s'étaient consultés du regard pour savoir quoi faire, mais trop tard, on avait disparu de leur champs de vision. Cela me prit un moement avant que je réalise qu'on était maintenant hors de danger et que le blond pouvait me lâcher! et oui! Bravo, très vive d'esprit, comme vous voyez.

- Hé! C'est bon là, tu peux me lâcher! Je sais marcher, au cas où tu ne saurais pas...!

Bon, j'avais parlé un peu plus sèchement que prévu, mais j'étais sur les nerfs. Il me relâcha et j'évitai son regard, me massant le bras, là où il m'avait aggrippé. Les sourcils fronçés, je tournai sur moi même, tentant de reconnaître l'endroit où on était, mais là, j'étais paumée. Je fus donc obligé de me retourner vers l'inconnu, le stagiaire, le blondinet.

- Où est-ce qu'on est?, dis-je, un peu plus doucement (soyons reconnaissante), mais sans pouvoir empêcher mon irritation de pointer. Et pour l'amour du ciel, je peux savoir ton prénom?... Y'en a marre de t'appeler ''blondinet''...., ajoutai-je, pour moi -même, dans un murmure inaudible.

On semblait présentement être dans une petite ruelle. Sans vraiment écouté le jeune homme me situer géographiquement, je m'approchai de l'entrée de la ruelle, jetant un rapide coup d'oeil à la rue sur laquelle elle donnait. Je déglutis. Les gros balourds avaient finalement terminé leur consensus muet, pour décider de mettre la main sur nous. Pourquoi? Bonne question. Peut-être que le jeune homme était le fil du ministre, ou un truc de genre. En revenant précipitamment vers lui, je l'observai minutieusement. Mais non, sa belle gueule ne me disait rien. Ni ses cheveux blonds en bataille ni ses yeux bleu comme la mer. Oups, j'en oubliais presque l'urgence de la situation.

- J'espère que tu as un plan, ces crétins d'Haran se ramènent dans le coin, dis-je comme si j'étais parfaitement en contrôle de la situation.

Je pris même la peine de lisser un peu ma mini jupe, très peu commode en l'occurence. C'était pas de ma faute, j'étais sûr que j'allais au boulot, ce matin!!

Elle ne cessait et ne cessait de parler pour... Ne rien dire ? D'utile en tout cas. Elle parlait, mais ne faisait rien avancer. Rien de plus agaçant !!!
Lui resta impassible. Calme. Ne dit toujours rien. Il attendait le bon moment pour lui révéler quoi que se soit à son sujet. Les Hanrans se ramenaient. Elle causait... Que faire ?
Nat réfléchissait ardemment. Si les Hanrans les retrouvaient, il fallait leur arracher de la tête toutes les pistes pouvant montrer que le "blondinet" est un Heiwa. Mais comment faire ? Il était avec une Senta. Dans un cul de sac ou seul quelques petites marches ne menant à rien décoraient le mur. Ou encore un grillage. A escalader ? Non non non... Car si les Hanrans les surprenaient, leur fuite deviendrait visible et éveillerait en eux un nombre de doute encore incalculable. Ceci n'était pas un bon plan. Réfléchissons...
Il y avait une porte. Nat s'approcha, essaya de rentrer dedans pour l'ouvrir. Mais il n'y parvint pas. Il y avait un petit abris. Mais trop petit pour qu'ils puissent passer inaperçu.
Mais que faire...

Alors que la jeune femme remettait sa jupe en place, on entendit les Hanrans discuter. Ils ne disaient rien de spécial. Seul quelques petites échanges, demandant aux membres du clan présent de convaincre un maximum de civils à se joindre à eux.
Un Hanran passa donc devant la petite ruelle dans laquelle se trouvait Circée et Nat. Mais il ne les remarqua pas.
Chance pour eux. Malchance pour eux... Ceci ne dura pas ! On sentit ses pieds qui claquaient sur le sol faire demi tour. Vraiment pas bon.

Sa tête dépassait de l'angle du mur. Mais, juste avant, le jeune homme eut le vif reflex de prendre la journaliste par les hanches. Il alla la plaquer contre un mur. Posa rapidement son front contre le sien, prit un sourire "amoureux". Histoire de donner un genre, un sens, à leur geste, et dit assez fort, mais pas trop pour faire genre "j'suis un mec discret !"

-Mais oui... Je t'aime aussi...

Les yeux mis clos, il rapprocha sa tête de celle de Circée, visant bien la joue et, a cet instant. Le Hanran les reconnu et laissa alors tomber tout espoirs repartant.

Tout de suite Nat se décolla. Un goût amère aux lèvres. Logique me diriez-vous...
Il ne dit toujours rien, et attendit, comme d'habitude, qu'elle parle elle. Pour encore: ne rien dire...
Cette scène fut très rapide, moins d'une minute. Sûr. Mais elle fut bien assez longue pour qu'une fille comme Circée ait des choses à dire...

e premer truc qui me vint à l'esprit, ce fut cette pensée : ''Trop zarbi' ce mec''. Alors que je stressais comme pas possible, il ne faisait qu'observer le cul de sac dans lequel on était coincé. Soit il était du genre lent, soit plus du genre réfléchit. Dans tous les cas, on avait PAS. LE. TEMPS. Et puis, coup de bol, le premier des Hanrans passa devant la ruelle, sans nous voir. Mais à peine nous croyais-je sauvé qu'il revenait sur ses pas. Aussitôt, je me sentis précipité contre le mur derrièere moi, deux mains sur mes hanches fines, un souffle chaud et pas nécessairement désagréable passant sur mon visage. Inutile d'essayer de comprenne cette scène pour l'instant, alors j'avais simplement retenu mon cri de surprise, fermé les yeux pour ne les ouvrir qu'une fois le choc passé, quand tout serait terminé.

Le blond, (C'était forcément lui, sinon j'aurais tué le gros lard qui aurait mis ses sales pattes sur moi) dis d'une manièere assez convainquante qu'il ''m'aimait aussi'' et posa à peine le bout de ses lèvres sur ma joue. Aussitôt les Hanrans partis (C'est-à-dire quelques seoncdes plus tard), il se décolla de plusieurs pas et j'ouvris les yeux, le temps d'appercevoir une semi-grimace sur son visage. J'en étais presque offusquée. Bah quoi, je n'étais pas si affreuse? Mais lui non plus, il n'était pas laid dutout, et je l'imaginais très bien ayant une copine... Je ne fis que garder le silence pendant un moment, les bras croisés, le regardant fixement.

- Belle comédie, lâchai-je, finalement, avec un demi-sourire. J'y ai presque cru, mais eux, ils ont tout gobé, ce qui était le plus important...

Dans certains cas, il ne fallait pas insister. Pas tout de suite, en tout cas. Et je savais de quoi je parlais. Les causes qui semblaient perdus avaient toujours eu plus d'attrait, comme en savoir plus sur l'identité du jeune homme qui venait de m'avouer sa ''fausse flamme'' et qui semblait regretter son geste. Même si je n'avais plus de réel emploi dans le journalisme, cela ne faisait pas de moi quelqu'un qui ne savait rien en la matière de reporter... Je fis courir une main dans mes cheveux blonds, soulagée que toutes ces pééripéties aie une fin et tournai les talons, agitant l'autre main en signe d'au revoir, sans même me retourner.

- Merci pour ce sacrifice. À plus, j'imagine...

Dommage de se quitter ainsi, je l'aimais bien. Pas trop bavard, assez mystérieux mais pas trop ténébreux non plus. Ses cheveux de la couleur du soleil n'aiderait sûrement pas son cas s'il avait voulu être un type sombre comme Noct...Arf...

Le peu de parole prononcée par Circée surprirent Nat. Il ne voulait pas non plus qu'elle le prenne comme cela.
Bref, maintenant qu'elle partait, il n'allait tout de même pas la regarder faire sans lui avoir donner ne serait-ce que son nom...
Et de sa belle voix, il ne put que l'appeler...

-Circée attends. Ne le prend pas comme ça je...

Le jeune homme était perdu. Il vit quand même qu'elle s'arrêta. Le son de sa voix devait avoir quelque chose de... Magique ?! Ou bien, cela était simplement du à ce qu'il demanda...? Qui sait...
Elle était bien évidemment une belle femme. Comment peut-elle, elle même ! Penser que ce n'est pas le cas...
Circée ne se retourna pas, et l'étudiant en profita pour reprendre la parole.

-Je te dois des explications... De nombreuses explications. Puisque les rues sont mal fréquentées peut-être pourrais-tu venir chez moi ?

Mais comment pouvait-elle décliner ?! Peut-être parce que cette "ex" journaliste était une femme de caractère...? Nat ne savait pas. Il espérait tout de même qu'elle acquiesce.
Elle avait l'air figée... Il arriva doucement derrière elle, et, comme pour rester dans la continuité de leur précédents gestes, il remit un bras sur ces hanches juste avant de sortir de l'impasse.
Il avait manifestement encore raison de faire cela... Ainsi, dans la direction dans laquelle il la menait, des Hanrans, déjà croisés, rodaient encore et toujours près du bar dans lequel se trouvaient Nat et Circée.
Ils ne dirent rien pendant leur petit trajet. Le jeune homme affichait juste un sourire de bien être sur le visage, pour passer encore plue inaperçu.
Ce qui visiblement fonctionna de nouveau...
Une fois tous les Hanrans hors de vues, il la relâcha doucement de son emprise, pourtant douce, et il mit une main dans sa poche pour en sortir la clef de leur studio.
Il ouvrit délicatement la porte, et fit un galant geste incitant Circée à rentrer la première.

Il la suivit assez vite, et installa deux trois bricoles dans le petit salon pour la recevoir comme il se devait. Elle était encore... Muette. Surprise ! Grosse surprise. Comment cela se faisait-il ?
*petit soupire du narrateur*
Pour ne pas installer le mal aise dans le petit studio de Nat et Mads, il reprit la parole...

-Bienvenue dans l'humble demeure de Mads, ma fiancée, il eut un petit rire et reprit, et de moi même bien évidemment...

Des petits biscuits sur la table ainsi que deux verres et les boissons proches, il lui demanda ce qu'elle désirait boire...

- T'es pas net, comme type, toi...

J'étouffai un petit rire, malgré tout. Je ne savais pas comment c'était arrivé, mais toujours était-il que...bah, j'étais dans le studio du mec dont j'ignorais le nom et de sa fiancée. Plus que louche. Décidément, j'étais perdue. Pourquoi m'avoir entraîné ici? Ah oui, il avait dit qu'il avait à me fournir des explications. Il ne me le devait pas, en faite, et je ne comprennais pas pourquoi il tenait absoluement à m'éclairer à propos de je ne savais quel sujet. Je déclinai l'invitation à prendre des cookies mais acceptai son offre de boire quelque chose. Je m'assis à la petite table de la cuisine, parcourant la pièce de mon regard.

- Un café noir suffira, merci.

Je l'observai un instant s'affairer puis poussa un soupir, mon regard cette fois posé sur mes mains joints devant moi.

- Bon, maintenant que je suis dans ton appart', que je connais le nom de ta coloc' qui est de surcroit ta fiancée, ton boulot et où tu travailles, tu crois pas que je pourrais savoir ton nom?

J'avais dit cela avec un doux sourire, quoi qu'un peu exaspéré. C'était l'histoire du matin. Savoir son maudit nom. Les gens ne devraient pas me faire patienter comme ça. Ça résultait à coup sûr une manif' d'Haran, une fuite dans une ruelle, jouer une comédie romantique et une invitation dans l'appart' dudit inconnu qui m'avait entraîné par la taille. Un nom aurait suffit. Un café aussi. D'ailleurs, le blond finit par me le servir et je m'empressai d'en boire une gorgée. Ce fut une mauvaise idée. J'eu une grimace de douleur, qui ne passa pas inapperçu.

- Hmph, c'est chaud, marmonnai-je, regardant d'un air assassin la pauvre tasse.

Je replanta mon regard bleu dans celui du jeune homme. Attendant qu'il s'explique enfin. N'était-ce pas pour cela qu'il m'avait amené ici?

Nat avait un petit sourire... Si il était tout à fait net ! Il lui servit son café, la laissa se servir en cookis si l'envie lui vint, s'assit, et s'expliqua donc...

-Je m'appelle Nat, Kiiro Hiyoko. Je suis étudiant, et n'ayant pas cours à cette période de l'année, j'ai décidé de me trouver un petit job. Chance pour moi, je suis tombé sur l'offre de votre agence. Je suis alors venu, et je vous ai rencontré.
Je sais vous vous attendiez à plus long ? Et bien non...! Tout est dit ! Déjà...! Vu ce qu'il vient de se passer, vous être en droit de savoir, et vous vous en êtes déjà probablement rendue compte, je suis un Heiwa. Et donc vous une Senta si je ne me trompe pas...

Alors qu'elle buvait son café, que Nat essaya de faire le plus noir possible, le jeune homme prit un cookie, croqua dedans. Prit lui aussi une tasse de café, il en but un peu, et n'attendant aucunes questions il poursuivit.

-J'espère que les épisodes qui viennent de se produire ne vous ont pas trop... Déstabilisée ?

Il ne savait pas quel terme employer... Celui-ci semblait le plus approprié. À voir...
Rajouter quelque chose serait assurément de trop. Il ne préféra alors rien ajouter. Se tut. Et attendit que Circée, visiblement... Oui déstabilisée ! bouleversée ? Pose ses questions...

Enfin il avait dit quelque chose sur lui! Et son nom! Je remuais tout ces information dans ma tête, sirotant tranquillos mon café brûlant, l'observant par -dessus ma tasse. Il croqua dans un biscuit et reprit.

-J'espère que les épisodes qui viennent de se produire ne vous ont pas trop... Déstabilisée ?

Je soufflai doucement sur le liquide noir, songeuse. Cela m'avait-il bouleversé? Pas vraiment. Ma vie n'avait jamais été reposante, et cela ne m'avait fait simplement pensé à lui... Pour cela uniquement, j'avais le droit d'être chamboulée, mais autrement...

- Ça ne fait que confirmer le fait que tu sois un type pas net, dis-je, en souriant, sans vraiment répondre à la question. C'est souvent le genre de truc que tu fais où je suis l'heureuse élue?

C'était vraiment que de la taquinerie, sachant que je m'adressais à un jeune homme fiancé, mais je cherchais surtout à le distraire. De toute façon, sa question n'avait pas vraiment d'importance. Tout ce qui m'importait, maintenant, c'était de rentrer chez moi et de prendre une douche. Pour sûrement ensuite me demander comment je vais faire pour payer les facture si on m'avat mis à la porte. Ah, et aussi finir ce délicieux café. J'en pris une gorgée, qui me fit le plus grand bien. Je souris.

- Ta fiancée ne va pas faire une crise de nerf en me voyant assis à la table de la cuisine de son cher petit Nat? ... Ce petit Nat qui est encore aux études, à ce que j'ai cru comprendre. Tu étudies quoi?

Je me délectais un peu trop de savoir son nom. Après tout, j'en avais eu plus que marre de le nommer ''Blondinet'' et tous les autres qui m'étaient venus à l'esprit. Quoi que... ça lui allait plutôt bien. Et ainsi continua notre discussion. J'espèrais presque que la fameuse fiancée défonce la porte. Un peu d'action ne m'aurait pas fait de mal. Mais à quoi pensais-je? Ne venions-nous pas de rentrer d'une tonne de péripéties? Digne d'un article sur ''Comment prendre un café peut virer en une avant-midi désastreuse quand on croise un Hanran''. Bon, en même temps, mes articles étaient sensés être neutre... M'enfin bref, cela ne devrait même pas faire partie du cadet de mes soucis, puisque je n'avais plus ma license pour écrire. Grmph.

Up ^^ Désolée du retard ♥

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