~{ Tu veux bien venir dans ma boîte magique, que je te transperce de mille sabres ? [PV Lyvie] ~{ Terminé

Le jour venait tout juste de se lever et il fallait déjà que le jeune adolescent sorte de ce qu'on appellera un appartement. En effet, il avait rendez vous avec le maire qui allait lui donner de nouvelles instructions. C'est ainsi donc qu'il s'habilla rapidement, d'un manteau long et noir ainsi que d'un pantalon blanc. Sans oublier son fameux chapeau bien sûr. Ne pas le prendre serait se trahir soi-même et il refusait cette option. Après vérification, il sortit en fermant la porte à clé. S'il ne se dépêchait pas, il allait louper le métro qui allait en ville et il ne fallait pas qu'il soit en retard.

Heureusement pour la grenouille, il arriva pile à l'heure. Pendant ce temps, il se mit à réfléchir à ce que pourrait bien lui demander ce vieillard. Si c'était de tuer chaque Heiwa à qui il parlerait, ce n'était pas la peine de lui dire, il comptait bien le faire sans pour autant avoir l'approbation de ce type. Du coup, il observa chaque personne se trouvant non loin de lui.

Il doit bien y avoir quelqu'un à qui je pourrais parler sans que l'on puisse me soupçonner de quoi que ce soit... Il est tôt donc il y a beaucoup de monde, pour travailler sûrement. Allez... Quelqu'un...

Depuis qu'il avait rejoint Hanran, enfin non, depuis qu'il était devenu tueur au compte du maire, son envie de meurtre augmentait souvent. Et là, elle était presque au summum. C'est alors qu'il vit une jeune fille. Quand même plus vieille que lui d'après ce qu'il pouvait voir. Des cheveux roses et des yeux de glace. Un visage qui avait presque aussi peu d'expressions comme le sien. Il l'observa un peu plus en détail cherchant un quelconque point faible... Pour une fois, il allait profiter de son corps frêle.

Faisant mine d'avoir chaud, dévoilant un débardeur noir. Fran semblait sous alimenté par sa finesse, bien qu'elle soit entièrement naturelle. Il pourrait ainsi avoir quelques informations sur elle, du moins elle ressemblait à une Heiwa. Si ce n'a tenait qu'à lui il la tuerait sur le champ mais c'était contre ce que le maire lui avait dit. S'il touchait à un seul Hanran, il serait renvoyé et considéré comme ennemi.

Il se leva de son siège et s'avança vers elle, le manteau sur l'épaule et le visage tout aussi blasé que d'habitude.

« Excusez moi... N'auriez-vous pas quelque chose à manger s'il vous plaît ? Même un petit truc ferait l'affaire... » demanda-t-il avec un regard qui semblait remplit de désespoir.

Comme chaque matin de bonne heure, avant de faire quoi que ce soit, enfin non c'est pas vrai... Avant de faire quoi que ce soit, elle se lève déjeune, se prépare en vitesse, et sort... Donc, une fois sortie, elle fait ce qu'elle fait chaque matin de bonne heure, avant de faire quoi que ce soit !
Et se retrouve alors dans la bouche de métro, dans laquelle elle attend deux minutes pour prendre ce dernier, monter dedans et attendre que le trajet se fasse... Connaissant chaque arrêts par coeur maintenant, le trajet n'étant pas très long, et le monde grouillant, elle restait debout. S'accrochant à une de ces barres métalliques. Elle allait chez sa mère.

Un arrêt... Deux arrêt... Les gens entraient et sortaient sans arrêt. Troisième arrêt.

A cet arrêt là, dont le nom m'échappe, une jeune homme vêtu d'un grand "chapeau grenouille", des cheveux verdâtres, et un long manteau noir se faufila de justesse dans le métro, juste avant que les portes ne se referment sur lui. Quelle agilité ! Ou bien quelle chance ?... A peine rentré, qu'il semblait chercher quelqu'un du regard. Lorsque celui-ci s'arrêta sur elle. Lyvie par politesse ne croisa pas son regard. Elle regardait droit devant elle. Il avait donc son profil en face de lui.

Cet homme était visiblement plus jeune qu'elle. Quand il ôta son manteau, il laissa découvrir son corps si mince, si frêle montrant une pointe de faiblesse... Mais était-il comme Lyvie ? Lyvie, qui avec son corps parfait ne laisse apercevoir la force qu'elle a grâce au dur programme de l'armée ?
Lorsqu'elle le vit donc en débardeur, elle fut légèrement surprise de voir que ce petit corps dégageait tout de même de la virilité, donc de la force...

Lyvie était donc elle aussi habillé comme à son habitude... Une sorte de veste marron qui remonte par une fermeture éclaire jusqu'à son cou, ainsi qu'une "blouse" blanche, tout cela sans manche. Une coudière au bras gauche, elle a aussi des gants sans protection pour les doigts. Et une jupe très courte. Tout de même visible lorsque la "blouse" est par dessus...
Ses cheveux, comme à leur habitude, toujours en un "bazar ordonné"... Qui lui donne cet air... Si... Spécial ? Mais pas moins attirant..

Bref achevons la description et attardons nous sur la phrase, qui semblait remplit de désespoir, du jeune homme interpellant Lyvie.

« Excusez moi... N'auriez-vous pas quelque chose à manger s'il vous plaît ? Même un petit truc ferait l'affaire... »

Elle le regarda alors. Ne montrant aucune compatis. Aucune compassion, compréhension. Rien. Au fond... Elle pensait pourtant bien plus que "rien". Elle aurait bien aimé lui donner quelque chose à manger si elle le pouvait. Mais elle n'avait sur elle que son arme, un peu d'argent [dont-elle avait besoins], et peut-être un mouchoir ? Qui ne lui servirait probablement pas... Au jeune homme non plus !

D'une voix alors aussi froide que son regard retenti dans le métro, atteignant tout juste les oreilles de l'homme visé.

-Non, c'est moi qui m'excuse je n'ai rien...

Son expression ne montrait donc aucune sympathie, mais les mots qu'elle employait disaient eux aussi le contraire...

-Hum... Peut-être un mouchoir ?

Dit-elle en plissant les yeux, serrant les dents et ouvrant les lèvres...

Le jeune pouvait être Hanran, Senta, ou Heiwa, elle aurait répondu de la même manière. Elle n'avait sincèrement aucunes préférences. Espérant donc ne pas frustrer le jeune homme, elle garda sa tête comme ça, et joignit son autre main, juste en dessous de la sienne sur la barre métallique, car ils arrivèrent au quatrième arrêt...

D'après ce qu'il venait de comprendre, elle n'avait rien. Tant pis, il devra s'acheter un truc avant d'aller à son entretien. Mais ça ne répondait pas entièrement à la question de Fran. Quoi qu'un peu quand même. En étudiant bien il remarqua qu'elle était d'une froideur incomparable, digne d'une Hanran cependant, ces mots étaient aussi doux que ceux d'une Heiwa. Le centre de tout ça ? Senta bien sûr. Il pouvait donc la tuer s'il le voulait. Mais pour ça, autant la mettre dans sa poche d'abord. Le quatrième arrêt arriva et il manqua de trébucher. Heureusement qu'il avait de bons réflexes.

Juste avant, la demoiselle avec qui il a entamé la discussion, lui avait proposé un mouchoir. Il ne réagit pas plus que ça mais se demanda quand même pourquoi elle lui avait posé cette question. Mais peu importe, il en sortit un de sa poche, montrant que c'était inutile qu'elle lui en passe un.

« Je suis désolé d'avoir pu vous importuner... Tenez, c'est pour vous. »

Toujours en restant poli et donnant l'impression de n'avoir que 12 ou 13 ans, Fran fit l'un de ses fameux tours de magie et apparut donc une fleur dans sa main. Une datura blanche, qu'il tendit à la jeune fille aux cheveux roses qui était devant lui. Tiens, il fallait qu'il surveille les arrêts aussi. Il descendait au huitième, même s'il avait le temps, il ne fallait pas qu'il le loupe.

« J'espère qu'elle vous plait... » dit-il, tout en connaissant parfaitement la signification de cette fleur. « Excusez mon impolitesse, je ne me suis pas présenté... Je m'appelle Fran. Fran Kaeru, j'habite un peu en dehors de la ville. »

Une fois son nom donné, peut-être lui donnerait-elle le sien ? Normalement oui et si tout se passe bien, elle devrait le dire tout en se posant des questions sur cette fleur donc sans s'en rendre compte. Ainsi donc il pourrait mené ses petites recherches à son sujet. Comme son affectation, son adresse, sa famille proche etc. Tout ce qui pourrait lui être nécessaire. Et même si elle n'est pas une Heiwa... Elle en connaît certainement, ça serait une bonne occasion.

Le jeune homme mit son manteau sur ses épaules, sans pour autant le fermer. Il en avait marre qu'il glisse à tout bout de champ et n'avait pas envie de le tenir. Bien qu'il ait eut un peu froid, après que les portes se soient refermées avant de partir pour le cinquième arrêt.

« Enfin, bientôt arrivé... » murmura-t-il.

Les réflexes visiblement très présent, il se rattrapa de justesse pour ne pas tomber par terre lorsque le métro arriva à ce fameux quatrième arrêt...
Sortant et rangeant tout de suite après un mouchoir de sa poche montrant bien que sa proposition fut inutile, il reprit la parole... Pour quoi ? Pour des excuses ?! Mais mais mais ! Pourquoi donc ?!! Il l'aurait importuné... Elle ne prit pas la penne de répondre, juste sourie légèrement... Ce qui n'est pas fréquent ! Puisque tout de suite après ces excuses non mérités, il lui offrit quelque chose... Ou plutôt fit apparaître quelque chose...

Il s'agissait donc d'une datura. Blanche pour être précise. Lyvie avait bel et bien une idée de sa signification, mais Fran, lui dévoilant son prénom par la suite, avait-il la même en tête ?
Elle ne savait que trop et donc ne ce décida pas à demander une quelconque explication. Il regarda juste la magnificence de le fleur, perdit son sourire, qui lui se perdait dans la beauté de la fleur, son regard regardant le coeur de la datura, elle répondit qu'elle lui plaisait... Evidemment qu'elle lui plaisait !

De plus, elle était visiblement aussi impolie que lui... Ce qui ne lui ressemblait guère. Elle s'empressa donc de se présenter à se tour.

-Oui bien sur excusez moi aussi... Moi c'est Lyvie. Il se trouve que j'habite en plein centre ville moi...

Il eut le temps de murmurer quelque chose qu'elle n'eut pas le "plaisir" ? Qu'elle ne pu pas entendre tout simplement.

-Dites-moi... Fran... Vous voulez dire quelque chose de particulier par cette datura blanche, ou bien, elle est simplement la seule fleur que vous savez faire apparaître ?

Elle dit ceci en souriant. Le regardant droit dans le yeux. Il avait remit son manteau mais ne le ferma pas.
Lyvie descendait au neuvième arrêt. Elle n'osa pas demander celui du jeune homme. Et resta donc muette, accrochée à sa barre métallique.

Hum... Lyvie qui habite dans le centre ville ? Je demanderai des renseignements supplémentaires sur elle au maire. Je connais son prénom, les environs de là où elle habite et à quoi elle ressemble... Ca ne devrait pas être très dur. Qui plus est... C'est pour la bonne cause non ?

Fran était assez satisfait de lui-même. Il avait eu ce qu'il voulait en un rien de temps, camouflant ça par une simple datura. Ses intentions sont souvent très bien cachées, sauf quand il se met à faire le magicien, il dévoile ses côtés les plus noirs grâce à la signification d'objets ou autres. Les fleurs en sont un parfait exemple. Alors qu'elle lui demanda si cette jolie fleur blanche était la seule qu'il pouvait faire apparaître, il hocha la tête de façon négative.

« La datura n'est qu'une fleur parmi d'autres mais vous avez raison, elle a une signification. Celle d'avoir peur de ne pas être aimé. Et vous pouvez me tutoyer, je ne suis qu'un enfant. »

Il détestait devoir parler autant sans devoir lancer des remarques blessantes à tout coin de rue. Mais il devait continuer de jouer cette comédie jusqu'au bout. Le cinquième arrêt était assez loin ce qui allait faire durer le supplice un peu plus longtemps. Mais une fois qu'il sera passé, la grenouille, qui commençait vraiment à avoir faim, pourra enfin aller s'acheter un bon petit déjeuner.

En attendant, pour s'occuper, il continua ses tours de magie, faisant apparaître mille et une fleurs. Des spirées par ci, des narcisses par là sans oublier quelques lys jaunes. Mais ce qui le fit un petit peu sourire c'est qu'une hélianthe avait atterrit dans les cheveux de Lyvie. Cependant, ce n'est pas ce qui le fit le plus sourire, du moins intérieurement.

Alors qu'il mettait sa main dans la poche de son manteau pour une quelconque raison il y trouva deux objets précieux. Tout d'abord un anneau, unique au monde paraît-il, et ensuite un collier avec un hexagramme en pendentif. Il mit donc ses fameux bijoux, content de les avoir retrouvés. Il ne s'imaginait pas une seconde qu'elle puisse deviner ce qu'ils voulaient dire dans le domaine de la magie.

Fran reporta à nouveau son attention vers la jeune fille aux cheveux roses. Il s'approcha à nouveau d'elle et pris l'hélianthe qui s'était posée ici par hasard. Il la regarda un temps.

« La voulez-vous ? »

Pour elle, Fran était quelqu'un de bien. Son opinion n'allait pas plus loin. Pour l'instant... Il était gentil, ouvert, il lui faisait de magnifique tour de magie en faisant apparaître des fleurs par ci par là. Toutes aussi belles les unes que les autres... Lorsque l'une d'entre elle vint se nicher dans les cheveux de Lyvie.
Fran lui dit qu'elle pouvait le tutoyer. Mais quel âge avait-il ? Elle ne posa pas la question. Elle ne savait pas non plus ce qu'il pouvait avoir derrière la tête s'il y avait quelque chose...

Il retrouva visiblement quelque chose dans sa poche. Des choses manifestement... Pas très très catholique..! Cela avait-il un rapport avec la magie qu'il exerçait ? Peu importe... Lyvie n'était pas du tout mais alors pas du tout du tout intéressée par toute sorte d'occultisme. Nouvelle question... Sa magie est-elle occulte ? Qui sait... Peut-être pas et qu'elle n'est qu'un simple et petit tour de passe-passe !

Peu après, il regarda la fleur dans les cheveux de la jeune fille. Il n'affichait aucun sourire. Il était donc difficile de savoir ce qu'il pensait. Quoi que... L'étudiante n'en n'affichait pas plus !
Fixant donc toujours cette fleur dont Lyvie ignorait le nom, il lui proposa de la garder...

« La voulez-vous ? »

-Et bien... Si elle ne disparaît pas en même temps que vous lorsque l'un d'entre nous descendra... Oui pourquoi pas.

Elle plaça donc son bras de tel manière que la barre métallique se trouvait entre son coude et elle. De ses deux mains elle tenait la datura blanche, et regarda toujours avec cette froideur naturelle la fleur que Fran venait de prendre dans ses cheveux. Ces derniers toujours "désordonnés".
Les lèvres à peine entre ouverte laissaient apercevoir la blancheur de ses dents quelque peu visible...

Les arrêts étaient desservis les uns après les autres et la jeune Lyvie ne semblait pas être arrivée à destination. Peut-être descendraient-ils au même moment ? Ca serait très embêtant pour Fran. Enfin peut-être, il ne la connaissait pas encore très bien. Si elle s'arrêtait au même endroit, soit elle le suivrait parce qu'elle n'avait rien à faire etc etc. Soit elle partirait de son côté pour une raison ou pour une autre. La deuxième option arrangerait bien l'adolescent. Il ne devait surtout pas se faire pister. Il possède une place importante auprès du maire et ne compte pas la perdre.

La réponse de la demoiselle à sa question l'avait quelques peu surpris. Cette hélianthe était bien réelle. Comment en douter ? On pouvait la touche, arracher ses pétales selon le plaisir de chacun et même sentir son parfum. Comme toutes les fleurs qu'il avait jeté. Tout ce qui était à présent dans ce métro existait vraiment. Et là vous allez me demander comment cette grenouille a pu faire ça ? Et bien j'ai deux réponses à vous proposer. La première est que c'est le fruit de votre imagination et donc que tout ce que vous voyez n'est qu'une illusion. La seconde est simple : Tous magiciens dignes de ce nom ont leurs secrets.

Mais Fran n'en dira jamais plus à qui que ce soit, sauf à son patron ou à l'homme qui lui a tout appris. Je devrais le retrouver d'ailleurs... J'ai encore beaucoup à apprendre. Il ne vous avouera jamais que ces petits tours simples ne sont qu'une apparence et qu'en réalité il pratique la magie noire et la sorcellerie. Pratique, pour pousser un Heiwa à se suicider...

« Elle ne disparaîtra pas aussi rapidement que ça... Le seul moment où ça se produira, c'est lorsque vous la jetterez une fois qu'elle sera fanée. »

Ainsi donc, il lui tendit l'objet de la discussion. Mais cette fleur, aussi belle soit-elle renferme de véritables secrets, que seul son créateur connaît.

Le métro s'arrêta soudainement au sixième arrêt. C'est précisément à ce moment là que notre grenouille nationale reçut un appel important. Il ne connaissait qu'une personne l'appelant avec un numéro privé. Il décrocha donc, faisant attention à ne pas dévoiler qui était son interlocuteur.

« Oui, bonjour monsieur. [...] Je suis dans le métro, je vais bientôt descendre. [...] Dans deux arrêts, oui. [...] Bien sûr, j'aurais aussi quelque chose d'intéressant à vous dire. [...] Merci, au revoir. »

Et c'est ainsi qu'il raccrocha suite à cette brève conversation téléphonique. Oh oui, ce qu'il allait dire à son boss était bien plus important que quiconque ne pourrait l'imaginer.

Il lui expliqua alors quand et comment la fleur disparaîtra. Ceci la réjouit un petit peu quand même car elle n'était donc pas tout à fait une illusion... Enfin c'était seulement ce qu'elle pensait...
Lorsqu'un coup de fil vint perturber leur "conversation" s'il y en avait une... Fran parut très... Professionnel ?
L'appel fut court et bref. Lors de ce dernier, elle fixait l'une des deux fleurs qu'elle garda. Essayant d'avoir les oreilles distraites mais ne réussit pas et écouta donc... L'homme derrière le téléphone cherchait visiblement à savoir ou été Fran, que faisait Fran, les nouvelles de Fran... Enfin pleins de choses qu'elle ne put entendre.

Le métro ne cessait de progresser... Il redémarra alors du septième arrêt. Ne sachant toujours pas ou descendait l'homme au chapeau grenouille, elle n'osa pas relancer la discussion.
Son visage alors toujours aussi froid eut les lèvres qui s'élargirent légèrement. Car c'était bel est bien la première fois qu'un homme lui offrait des fleurs, aussi magique soient-elles ! Ce fut les premières...
Oui bon d'accord... Ce n'étais pas un bouquet non plus ! Mais deux simples et magnifiques fleurs.

Ce n'est qu'a cet instant qu'elle se demanda si Fran avait quelque chose derrière la tête... Et si elle aurait du lui dévoiler le début de son identité.
Trop tard de toutes façons. Et son alignement ne lui important que peu, elle attendit que le métro avance jusqu'au neuvième arrêt.
Pendant ce temps là elle resta donc, encore et toujours accrochée à cet barre métallique. Elle tenait les fleurs. Les regardait. Et attendait...

Hrp: désolée c'est carrément court o_o !

La grenouille se disait que, même si son appel avait été court, mais important, Lyvie aurait pu reprendre le fil de la conversation. Néanmoins elle semblait aussi peu bavarde que lui, lorsqu'il était lui-même cela va de soi. Son arrêt était tout proche de toute façon. C'était d'ailleurs un moyen de savoir si elle était perturbée ou non. Vous ne croyez tout de même pas qu'un tueur à gages offrirait des fleurs sans arrières pensées...

Il vit une place juste à côté de la barre que tenait la demoiselle et s'installa des plus tranquillement. Il allait bientôt descendre mais il fallait qu'il profite du peu de répit qu'il lui restait. Le maire semblait vouloir le voir rapidement et donc il n'aurait pas le temps de s'acheter son petit déjeuner. A moins qu'il n'y ait un bouton avec une option "arrêter le temps" sur son chemin.

« Je descends au prochain arrêt, si vous en avez marre d'être debout, vous n'aurez qu'à prendre ma place à ce moment. »

Ne pensez pas non plus qu'il ferait preuve de compassion et de galanterie en lui proposant gentiment de s'asseoir. Non, là il se serait fait vomir. Bien sûr, ce n'est qu'une façon de parler. Alors qu'il vit l'arrêt approcher il se leva et attrapa la barre métallique, sans même savoir si celle qui lui avait tenue compagnie et divertit s'était assise. Il s'en fichait à vrai dire.

Alors que le métro commençait à ralentir, Fran regarda dans ses poches. Il cherchait quelque chose d'important. Pas tant que ça tout compte fait, c'était juste une certaine chose qu'il aimait faire de temps en temps et maintenant... Oui, ça pouvait être marrant.

Cependant il ne trouva pas le fameux objet, et bien que ce ne soit pas réellement grave, c'était un caprice. Mais comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Ce n'est que lorsque les portes de ce moyen de transport s'ouvrirent qu'il trouva ce qu'il cherchait. Il se tourna donc vers Lyvie et lui fit un petit sourire, faux bien sûr.

« On se reverra. »

Il sortit sans rien dire de plus et attendit un peu. Il fallait que les portes soient presque fermées. A ce moment, il lança une carte qui arriva directement dans les mains de la jeune fille. Une carte de couleur noire de laquelle de la brume indigo s'échappait. Il n'y avait rien d'écrit dessus. Enfin si, mais il faut juste trouver l'astuce du tour. Si elle y arrivait, elle saurait son adresse. Juste ça.

Et ce que tout le monde ignore... C'est le magnifique pouvoir des fleurs. Leur parfums... Si elle sent la datura elle aura l'impression de m'avoir à ses côtés. Pour le meilleur et le pire. Est-ce que ça peut entraîner une dépendance ? Qui sait. Quant à l'hélianthe, qui est synonyme de méfiance envers les autres, elle l'empêchera de faire de beaux rêves... Si elle les garde et les entretient, cela peut faire un magnifique cocktail empoisonné. Ne jamais accepter les cadeaux d'un magicien... Encore moins si celui ci vient des Enfers.

HRP ~{ Je te laisse l'honneur de finir~

Tout se passa si vite... Il lui proposa de prendre sa place après son départ... Mais il la prenait pour qui ? Une enfant ? Un proie ? Incapable de savoir, elle ne répondit pas, resta muette, mais n'afficha aucun sourire. Le métro qui arriva bientôt à destination freina doucement. Fran semblait... Pensif. Il se leva, agrippa une barre métallique semblable à celle de Lyvie. Et, perdu dans ses pensées, il regarda rapidement dans ses poches. Cherchant visiblement quelque chose d'introuvable.

Ne suivant pas son "conseil", elle resta debout accrochée à la barre métallique, ne regardant pas spécialement Fran amicalement alors qu'il descendait du métro. Lui se retourna et lui affirma qu'ils se reverraient... Mais qui était-il ! Bon sang ! Trop de question dans la tête de l'étudiante d'un coup là...! Son sourire ne semblait ni... Amical, ni sympathique ni rien du tout. Il s'agissait vraiment juste de ses lèvres qui s'étiraient pour donner à son visage un air plus vivant ! Non parce qu'il faut le dire... Lorsque les lèvres n'affichent aucune expression, le visage de la personne ne semble pas "utilisé", "habité"... Vivant ! Enfin... Vous voyez quoi ?

Une fois dehors, la main dans sa poche du trouver ce qu'il chercha vainement quelques minutes en arrière. Et alors que les portes furent quasiment fermées, Lyvie qui tenait d'une main les fleurs du magicien, retrouva sa deuxième main pleine. Mais que portait-elle ? Il s'agissait d'une carte noir. Rien qu'à la couleur elle n'annonçait rien de bon. Le noir n'est pas la couleur faite pour exprimer un lieu de rendez-vous, une bonne nouvelle, une fête ou autre... Donc, rien qu'à l'apparence, Lyvie se méfia terriblement.

Le temps passa plus vite que prévu, et le neuvième arrêt arriva. Elle sortit de justesse, rangea vite la carte dans une de ses poches le temps de sortir du réseau sous-terrain. Juste avant elle vit qu'une fumée, rosâtre, rouge, mauve, indigo ? Se dégageait de la carte.
Alors qu'elle sortait tout juste de la bouche de métro, elle aperçu un banc vide non loin d'elle. Elle se demanda alors si s’asseoir pour regarder la carte fumante était une bonne idée... Marcher avec ? Cela dissiperait probablement plus la fumée. Enfin bon ! Elle avait encore de la marche avant d'arriver chez sa mère. Pour ne pas être en retard ensuite en cours, elle décida de marcher.

Ressortant donc l'enveloppe, et toujours les fleurs dans l'autre main, elle ne vit rien sur la carte. Ses yeux lui faisaient-ils faux pas ? La fumée empêchait-elle les caractères de ressortir ? Y-avait-il quelque chose d'écrit !!!?
Lyvie plissa les sourcils. Plus qu'embrouillée par ce nouveau mystère de Fran, ses pensées, ses idées, se brouillèrent d'autant plus. La fumée ne s'arrêtant pas, elle ne voulut pas plus se prendre la tête avec. Après tout, pourquoi une carte ? De cette couleur ? Si spécial ? Elle annonçait quelque chose. Mais quoi ? Elle ne savait pas pour l'instant...

Elle décida donc de ranger la carte une bonne fois pour toute dans sa poche et prit la décision de ne la ressortir que ce soir, seule chez elle. Si elle ne la jette pas entre temps...
Alors qu'elle marchait, elle sentit que les fleurs dégageaient une odeur particulière, tout à fait délicieuse... Elle ne put donc s'empêcher de les approcher de son nez. Elle frissonna, eut même presque... Peur. Leur odeur était vraiment puissante, originale et... Bizarre à la fois...

Ah lala !!! Encore un mystère de Fran ?! S'en était trop. Elle rangea les fleurs à leur tour dans l'autre poche, et marcha encore. Essayant de se vider l'esprit. De ne plus penser à tout cela. Au final, cela la tourmentait complètement. Mais elle ne voulait pas l'admettre... Tant pis !

C'est donc quelques jours après, qu'elle eut se rêve... Terrifiant...

» Lyvie Koupaiins !
» Bienvenue DTC - Où ? - Dans ton chat !