Xantya l'homme habile.

5 LIGNES MINIMUMXantya est une personne possédant une silouhette fine et élancée ce n'est pas le genre d'homme à la musculature développé sans aucunes
capacitées intellectuelles bien au contraire .Xantya Michaelis est l'incarnation parfaite du majordome Anglais , sa posture droite et digne , sa courtoisie semblant naturel , son don pour acceuillir . Xantya est cependant de grande taille ses épaules son étroites , ses hanches de même , ses membre fins ce qui ne l'empêche pas de posséder une force physique impressionante . La plupart du temps vêtu d'un costume en queue de pie noire et d'un pantalon de la même teinte et ses chaussures impécablement cirées . Sans oublier ses gants blanc qu'il portent en permanence et qui lui permettent par la même occasion de cacher le dos de sa main ou la marque du contrat est représenté. Son visage fin et long s'associe à merveille avec son physique général . Xantya possède une peau plutôt pâle , ses cheveux lisse ont une teinte trés sombre autrement dit noir . A l'avant ses mèches sont légèrement trop longue ce qui fait qu'elle sont en permanence en tête à tête avec sa machoire fine comme les reste de son corp .Ses yeux sont plutôt en lie de vin accentuant son aire sérieux et froid . Bien que Xantya Michaelis semble être un exellent majordome il n'en reste pas moin un démon et quand son apparence naturel dirons-nous cela donne une toute autre impréssion . Effectivement dans ce cas là ses pupilles s'éttire verticalement cela donne l'impression qu'ils sont en finte de plus son iris rougit . Lorqu'il ouvre sa bouche on peut voire apparaître de petites canines . De longues griffes "décorent" ses mains et de ces gestes précis et net il peut hoter la vie à un être en moins de cinq secondes .
Vestimentaires: Il porte en permanence un costume en queue de pie de teinte noir avec un pantalon du même ton avec des chaussure cuir forte bien cirée .A sa chemise blanche il assossit une cravate noir pour rappeler la couleur de son costume . Pour finir il ne quitte presque jamais ses gants blanc qui cache en autre la marque du contrac qui à passé avec son maître. Donc résumons Sebastian est vêtu tout le temps de noire avec une touche de blanc l'histoire de contraster . Comme vous l'aurez surement remarqué sa tenue n'est forte en couleur car sa fonction lui dicte trés nettement cette tenue .

5 LIGNES MINIMUMXantya est avant tout logique bien que pour tous les démons tuer est vital Xantya lui s'y refuse . Effectivement il respecte son contrac . Il est patient d'ailleur cela persone ne peut le nier car il supporte à longueur de journée les autres domestiques de Ciel dont l’efficacité ne vole pas haut .

Goûts : Sebastian est une persone que l'on peut qualifiée facilement d'insensible , il ne connait pas la pitié et encore moin le remord . Pour lui seul les désir de son maitre Ciel compte donc par extansion les siens . En tant que majordome sebastian est absolument parfait effectivement il assume en totalité son "rang" et obéis aux moindres caprices de son maitre .Et surtout n'oubliez pas ... ne vous fiez pas à ce majordome aux apparences inaufensives.

8 LIGNES MINIMUMD'où viens-je? Qui suis-je? Où vais-je?
Ce sont bien là des questions qui ont peu d'intérêt pour moi, mais je vois que vous, humains, avez la nécessité incompréhensible de savoir tout cela. A quoi vous servirait-il d'avoir les questions à ces réponses, alors que votre vie si courte se termine sans que vous n'ayez jamais eu une réelle explications? Et à quoi vous servirait-il de connaître les réponses aux miennes? Je ne me les suis jamais posées, et je pense que je ne me les poserai jamais. Mais pour vous faire plaisir, simplement un instant, un petit bout de moment, vous, dans votre misérable situation, je vais vous conter rapidement d'où je viens, qui suis-je et où vais-je...

Je viens de ce que vous appelez vaguement un monde parallèle. Il serait plus juste de dire que le royaume des démons, appelé Enfer, est celui où je suis né et où j'ai vécu les premières années de ma vie dans l'insouciance la plus grande de l'existence humaine. Car il ne faut pas omettre que nous, les démons, croyions que seuls les anges et nous-même existaient en cet univers, et par chance, ou peut-être malheur, nous nous trompions.
Mes parents, je ne les ai pas connus. Il faut dire qu'au milieu des démons, tous les mâles et toutes les femelles se côtoient sans vraiment savoir qui est le père de qui ou quelle mère a enfanté quel petit. Tout cela vous paraîtrait peut-être cruel, mais vous avez vécu dans un entourage et dans une famille, voilà en quoi est votre coutume. La nôtre est faite ainsi et il faudra s'y faire.
Je ne me considérais pas comme abandonné, puisque cela était normal chez nous. Mais oui, je traînais doucement dans les paysages de l'enfer, errant sans vraiment savoir pourquoi j'étais là ni comment je devais me conduire pour arriver à me faire une place au milieu de tous ces adultes qui riaient des nouveaux arrivants. Mieux encore, je m'en fichais totalement. Je n'ai jamais eu un seul intérêt pour ma propre existence, et j'étais plus fasciné par celles des autres et de leur vécu.
Petits, nous les démons connaissions les pouvoirs qui nous ont été offerts dès la naissance. Voilà pourquoi j'avais conscience des miens, mais aussi pourquoi je les utilisais constamment en ma faveur, de telle sorte à mettre les plus grands démons à mes pieds. J'avais d'ailleurs été remarqué par ce que l'on nommait le Conseil, le cercle le plus puissant et le plus respecté des démons de l'enfer. Et avec chance, si ce n'est pas par stratégie ou manipulation, j'étais devenu en l'espace de quelques années un démon de la haute instance dont les conseils étaient toujours écoutés.
J'aurai pu continuer ma vie de cette façon, en agissant selon mes instincts, en manipulant encore d'autres démons sans jamais m'arrêter, pour finir tué un de ces jours par un autre aux pouvoirs encore plus importants que les miens, si une brèche ne s'était pas ouverte en plein coeur du royaume.

Je me rappelle de ce jour comme si cela avait été hier. Nous étions en réunion, en plein milieu d'un grand débat avec le Conseil, et des cris avaient retentit de part et d'autre des terres. Un gouffre s'était ouvert, un gouffre immense qui trônait le ciel, notre ciel en tout cas. Beaucoup de démons furent aspirés, d'autres se cramponnaient à tout ce qu'ils pouvaient, mais nous, depuis la salle de réunion, nous regardions simplement.
Le Conseil avait mandé d'envoyer les plus puissants démons pour vérifier d'où venait ce gouffre et en quoi il consistait, mais aucun d'eux ne revinrent...
Comme tous les autres, ma curiosité fut grande mais celle du Conseil encore plus. Ils décidèrent alors d'y aller mais aussi de m'y envoyer. Il était inconcevable de leur part de me laisser derrière si jamais ils tombaient dans un endroit propice à leur règne.
C'est ainsi que nous traversions le gouffre, ce gouffre noir et presque sans limites, qui nous mena tout droit dans un monde que nous ne connaissions pas, un monde où vous, humains, vous nous avez amené.
Nous avions atterrit dans une ville entourée de barrière, en tout cas, ce qu'il restait d'une ville. Cette dernière avait été ravagée par ce qu'il semblerait être une explosion, car tout était en fumé et détruit. Qui avait bien pu faire cela? Nous ne le savions pas, mais nous avions trouvé un petit nombre d'humains, comme vous, qui se sont approchés de nous comme si nous ne pouvions exister (et je dois avouer que nous avions eu à peu près la même pensée). Seulement, ces humains se battirent entre eux alors que d'autres races, que nous connaissions plus ou moins venaient de ce gouffre inconnu. Les Anges et les Elfes sont venus soudainement sans comprendre non plus ce qu'il se passait, mais le gouffre se referma, bloquant l'accès à tous ceux, y compris moi-même, qui l'avaient traversé.
Il y eut de nombreuses discussions, car nous ne parlions pas la même langue, et il était difficile de comprendre ce que disaient chaque race. De longues discussions qui se soldèrent par la décision du Conseil, qui promit aux humains de reconstruire la ville et de leur offrir énormément d'avantages si ces derniers les laissaient gouverner. Pour amadouer les Anges et les Elfes, le Conseil leur proposa la direction d'une partie du gouvernement avec eux et les humains qui étaient restés de leur côté.
Quant aux autres humains, ceux qui avaient refusé l'offre de notre espèce, décidèrent de vivre reculés, loin de nous et de nos lois, mais aussi à protéger ceux qui avaient été soudainement considérés comme des êtres inférieurs tout simplement car ils étaient rebelles.

J'avoue que je n'avais pas tellement eu d'avis là-dessus. Si tout avait été décidé comme cela, c'était bien pour une raison. Venu dans cet autre monde protégé par des barrières magiques, je n'avais trouvé ma place qu'au milieu de cette sorte de politique qu'ils ont installé dans un "Siège Gouvernemental". Faisant office d'interprète et de porte-parole de la race des démons, il fallait aussi dire que je ne me réjouissais pas forcément de ce que je vivais. Eh oui, les démons peuvent ressentir ce genre de choses, et encore plus depuis qu'ils sont dans cette cité nommée Yurai.
Mais comme grand curieux que j'étais, je ne voulais pas me contenter de rester une "race supérieure" sans savoir ce qui m'entourait, je devais à tout prix connaître ces étranges créatures que l'on rabaissait à la plus basse échelle de la société.
Enfreignant les lois les plus hautes de ma situation, je décidai alors de me rendre dans les quartiers les plus réputés comme étant des nids à "races inférieures". Pourquoi "races inférieures"? Eh bien, je l'ai découvert en me promenant dans ces quartiers. Ils étaient pleins d'êtres différents de nous. Disons plutôt qu'ils étaient assez spéciaux dans leur catégorie. Hybrides, animorgus et anthropomorphas... j'ai rencontré toutes ces espèces, de toutes les tailles et de toutes les formes, je les ai interrogé au maximum, pour finalement tomber sur des êtres complètement désespérés.
Cependant je pense, avec la plus grande sincérité dont je puisse faire preuve, que si je n'avais pas fait cette démarche, je serais encore complètement ignorant aujourd'hui, et errant encore au sein de la politique sans vraiment savoir pourquoi. Celle qui m'a sorti de cette torpeur, je ne la remercierai jamais assez, car elle m'a montré ce en quoi j'étais capable d'exister et avec quelle ardeur je pouvais me mettre dans tous mes états. Simplement pour votre plus grand plaisir, je vais vous raconter rapidement cet épisode si important de ma vie, ou en tout cas, l'un des seuls.

Je me promenais comme toujours, en plein milieu de ces quartiers que l'on jugeait, dans la plus haute des tours, comme malfamé. Je venais d'interroger un animorgus tora (tigre), et je sortais de chez lui, alors que cette petite fille, pas plus haute que trois pommes, avait couru jusqu'à moi et m'avait pris la taille en pleurant. Je ne comprends pas les sentiments humains, et encore moins les pleurs de joie ou de tristesse, et à ce moment-là j'avais été... comment dire? Dérouté? Je ne sais pas bien, mais je n'avais pas bougé d'un pouce.
-Monsieur... avait-elle dit d'une voix alarmée et tremblante, aidez-moi s'il vous plaît! Aidez-moi!
Au loin, une voix grondait, une vois de femme. Elle était énorme, niveau physique je parle bien, et arrivait en courant, faisant rebondir cette masse affreuse de graisse qui traduisait bien l'aisance dans laquelle elle vivait. Pourtant, elle avait l'odeur d'une race inférieure.
-Attrapez-la!! Ne la laissez-pas s'échapper!!
La petite s'était serrée contre moi si fortement, que j'avais presque senti ses ongles à travers l'épais manteau noir que je portais. Pourtant, je ne fis que mettre ma main sur son dos, attendant que la grosse boule sur pattes n'arrive en face de moi et s'arrête pour enfin s'expliquer. Comme elle était une race inférieure, elle n'omit pas de s'agenouiller devant moi et de ne se relever que lorsque je le lui permis.
-Merci de l'avoir retenue, Monsieur, maintenant elle va subir une correction des plus...
-Qu'a-t-elle fait? Avais-je demandé d'une voix calme mais sûre, pour savoir ce qui se tramait derrière le pauvre cerveau de cette femme.
-Je... e... elle...
-Qu'a-t-elle fait? Demandai-je de nouveau, d'un ton plus insistant et sec. Et ne me mentez pas.
-Elle a volé une pièce d'argent... dans la caisse...
J'avais baissé le regard en direction de la petite qui me serrait toujours autant et lui relevai le menton:
-A-t-elle dit vrai?
La petite nia d'un hochement de tête. Je n'avais pas le choix, je voulais simplement vérifier que je ne ferai pas d'acte irréparable et peut-être pour vous, les humains, d'injuste. Je sondai alors les rêves les plus profonds de la petite comme ceux de la grosse boule de graisse. A ma grande surprise, la petite n'avait pas menti.
-Vous m'avez menti... avais-je dis d'un ton peut-être trop glacial, relevant les yeux vers celle qui causait le plus d'ennui.
-Je... je... Ce n'est pas votre problème!! m'avait-elle lancé, cette fille travaille sous mes ordres, et elle doit recevoir sa punition!!
-Pour avoir mangé un morceau de fromage? Je vois qu'en plus d'être pathétique vous n'avez pas le sens du respect...
-S'il vous plaît, Monsieur... je vous donnerai tout ce que vous voudrez, même mon âme, mais je vous en prie, ne me laissez pas avec elle...
C'est à cette phrase-là réellement que ma vie complète avait commencé. Une idée m'étais parvenu à l'esprit, si, bien sûr, j'en avais réellement un, et le fait de voir le sens de ma vie complètement changé par l'existence des autres ne fit que me ravir.
-Es-tu vraiment prête à perdre ton âme pour mes services et une vie plus que tranquille?
La petite fille, peut-être dans l'inconscience de la jeunesse ou sinon l'idiotie, je n'en sais rien, m'avais affirmé de ce regard que l'on ne change pas. Dans ce pacte que j'avais lié avec elle, je tuai la femme qui ruinait sa vie, et l'emportai avec moi pour la servir jusqu'à sa mort. Mais elle est restée dans ma mémoire comme quelque chose que l'on ne peut effacer, car c'est elle aussi qui m'a offert ce nom, ce prénom, cette existence: Xantya Michaelis.

Voilà pour le petit épisode où tout avait réellement commencé. Il faut dire qu'après son décès, une trentaine d'années plus tard, je n'avais pas cherché plus loin car je m'étais dirigé une nouvelle fois dans les pires quartiers pour trouver des âmes à se nourrir.
Pour mes collègues de la même race que moi, il serait inconcevable de servir un être de race inférieur... les dévas, en général, se lient aux humains et les accompagnent dans leurs journées comme des amis ou ennemis, mais ne les servent jamais. Pour moi, ce n'est pas comme si j'étais totalement soumis à leurs ordres, mais cela ne me déplaît pas non plus de l'être.
Je possède un manoir, des terres, de l'argent, mais comme je ne porte pas d'attention aux choses matérielles et futiles que tout le monde s'arrache sans que je ne puisse le comprendre, je fais profiter ceux qui m'offrent généreusement leurs âmes et qui me font vivre. On va dire que d'une certaine façon, c'est un échange équivalent... une vie pour une vie.

Depuis la mort de la petite fille, Yukimaru, les années, les siècles sont passés. J'ai connu des millions d'êtres avec qui j'ai accompli un pacte, et tous avaient été récompensés jusqu'à leur mort. Jusqu'à aujourd'hui, à part continuer à être le parfait conseiller et interprète de la classe des démons au Gouvernement, et réaliser les voeux de celui ou celle avec qui j'ai pactisé, je n'ai pas vraiment de convictions ou de but précis. Mais qu'importe! Enfin, il y a quelques jours de cela je suis partis du monde des démons pour retrouver la personne, d'une famille dont je me suis attaché pendant tant d'années.